dimanche 21 décembre 2014

RATP


Nous sommes dépendants du RER A. Les embouteillages de l'A4 comme le souci du développement durable nous enchaîne à ce lien avec Paris. Mais pourquoi la RATP nous traite-elle si mal ? Trains supprimés, messages mensongers, trains sans arrêt à Lognes, message de moralisation nous traitant comme des enfants … On se moque de nous. Pour le prix du Navigo que nous payons, plus de 100€ pour la plupart d'entre nous, il faut savoir que l'état (la région, etc …) ajoute à peu près le double. Avons-nous le service correspondant ? Les employés de la RATP que nous voyons discuter dans leur bureau, quand ce n'est pas jouer au baby-foot à Torcy, sont-ils à notre service ? La fameuse régulation, au nom de laquelle on nous fait attendre et on nous mets en retard, est-elle si astucieuse, elle qui fait suivre un omnibus par un direct sur une voie unique ? Comme ce sont les pouvoirs publics qui payent la plus grosse part, ce sont eux qui peuvent décider : que fait le Maire pour que, tous les soirs, nous ne restions pas une demi-heure et parfois plus à attendre un train qui nous ramène chez nous ?

mardi 25 novembre 2014

Mauvais traitements

Voici le début d'une série d'illustrations des attaques stupides que l'on fait subir à notre ville.
D'abord un exemple d'espace vert qui était traversant, formant terrain de jeux sportif, lieu de rencontre et de promenade, et qui est condamné à n'être plus qu'un cul de sac sans utilité. Une prochaine opportunité de construction ?
Voici un cheminement qui était poétique, traversant deux lacs et permettant de sortir un peu de la ville. Encore une impasse ? Qui s'étonnera si la criminalité s'y installe ?

Encore un exemple d'impasse, mais celle-ci a commencé à prendre sa vie de laissé pour compte ; ça n'est qu'un début.
Un exemple de parking privatisé, qui va rester en permanence au trois quart vide quand il n'y a plus de places publiques.

jeudi 6 novembre 2014

Programme interministériel d'histoire et d'évaluation des Villes Nouvelles

Voici un thème de recherche lancé par la Direction de l'architecture et du Patrimoine. Il s'agit juste de la question posée. Elle montre là aussi les ambitions du programme.

samedi 1 novembre 2014

Le Parc du Mandinet

Comme promis, voici des traces des ambitions de la Ville nouvelle. Ceci est un article publié en 1981 dans la revue d'architecture "L'Architecture d'Aujourd'hui", sous le titre : le parc du Mandinet. L'imbrication entre les bâtiments et le parc est exemplaire.

mardi 2 septembre 2014

Lognes, cité-jardin

Naturellement la ville évolue, mais cette évolution peut être positive ou négative. Les constructions récentes peuvent se répartir entre ces deux tendances. Certaines rajeunissent l'image urbaine et s'insèrent avec bonheur, tandis que d'autres viennent détruire notre cadre de vie.

Nous allons montrer cette évolution, et donner quelques exemples.

Mais d'abord, rappeler les qualités et l'ambition de notre ville.

La création des Villes Nouvelles date des années 1960 avec le Plan Construction Architecture de Paul Delouvrier et le premier Schéma d'Aménagement de la Région parisienne. C'est aussi la création du Réseau Express Régional.
En 1980, il fallait développer l'est parisien : parmi les Villes Nouvelles, Marne la Vallée se distingue par un choix d'urbanisme particulier : il s'agit de créer une grappe de Centres urbains. Dès le début c'est un urbanisme multipolaire sur un modèle suédois, que devra accompagner la construction de l'Autoroute de l'Est et le RER A vers l'est. Notez que les dessertes sont pensées en même temps que l'urbanisation, ce qui est un luxe malheureusement rare. Comme toutes les Villes nouvelles de ce plan, MLV commence par un déficit d'emploi, qui rend les débuts (Noisy le Grand) difficiles. L'arrivée de Disney coïncide avec celle des Boat-people asiatiques et la construction de Lognes. A ce moment, l'architecture post-moderne de citation de Ricardo Bofill ne fait plus recette et l'urbanisme de dalle est critiqué pour son manque d'urbanité. Une nouvelle génération d'architectes va, à Lognes, réinventer la cité-jardin. Les bâtiments sont répartis dans une trame verte de passages piétons arborés. C'est un grand moment pour le paysagisme et l'architecture française, qui profitera des concours pour faire éclater une génération de nouveaux talents. Dans le monde entier, on saluera ce renouvellement de la ville française.

De cette époque, Lognes reste le témoin privilégié parce qu'il a bien évolué, grace entre autres à la présence asiatique et parce que sa conception était généreuse. Généreuse par les espaces verts, par la desserte facile, par les tracés amples et inspirés du paysage, de l'urbanisme et de l'architecture, par l'idée de réconcilier la pratique et la santé, ce qu'on a appelé la qualité de vie. Cette générosité n'a malheureusement pas été comprise des édiles successifs, qui n'ont pas cessé de gérer au jour le jour ce patrimoine. Cette générosité risque aussi de ne pas survivre à l’égoïsme des fermetures : le plan général était de construire la ville dans un parc. Les constructions d'origine sont traversantes et l'espace y est partagé. Quand on le ferme, comme dans toutes les nouvelles constructions autorisées par la Mairie, on le rétrécit deux fois : on diminue la ville et on la rend plus dure. On voit le cercle vicieux de la "résidencialisation" des parkings privés, toujours à moitié vide tandis que ceux qui restent publics se saturent de plus en plus.
Lognes se mérite, et mérite d'être bien traitée : c'est une ville savante, au dessus des intérêts privés : un exemple rare de lieu urbain entièrement planifié et dont l'esprit doit être sauvegardé.

30 ans après : qu'est-ce qui mérite d'être défendu et quelles sont les menaces à écarter ? Un débat peut s'ouvrir, et il serait bon qu'il soit public : que garde-t-on ? que développe-t-on ? Le fait de vivre dans un parc, avec des traversées piétonnes multiples ou l'enfermement dans des citadelles fermées ? Le fait de pouvoir circuler en voiture facilement, depuis les autoroutes, sans embouteillages et en se garant sans difficulté ou le fait de disposer d'un garage privé et d'aller dans des endroits où le stationnement est réglementé ? Le fait de rester une ville aérée ou de grossir ? Le prolongement des cheminements d'origine ou l'abandon de ceux-ci pour de nouveaux plans, plus urbains ? Le fait d'avoir des architectures avec des prétentions (arcades, duplex, portiques ... ) ou de devenir plus consensuels ? Voilà ce qu'on aurait aimé voir expliquer lors des élections municipales. Voilà ce que nous allons illustrer.

lundi 5 mai 2014

Après la fête démocratique

De cette campagne d'élections municipales, quelles leçons peut-on retenir ?

D'abord que l'équipe au pouvoir n'explique pas ses projets et ses choix, sauf quelques grandes déclarations d'intention au moment des élections, et on en voit l'effet. Ensuite, qu'elle prétend que c'est elle qui a construit notre cadre de vie agréable. Agréable mensonge comme on le verra facilement en mettant en face les plans de la Ville nouvelle et les actions de la municipalité, ce que nous avons l'intention de faire.

Sur les programmes, quelques précisions : le "cœur de ville" est un contre-sens, le Marché une antinomie, la vidéo-surveillance une fausse bonne idée ... Sur ce qu'ils n'ont pas prévu : on voit que la criminalité n'a pas fini d'augmenter, les arbres de diminuer et les surfaces de devenir étanches. Ne soyons cependant pas pessimistes, la Ville nouvelle a trop de force pour ne pas résister. Apparemment, tout le monde veut la valoriser, mais encore faut-il la comprendre  ...

Pour la municipalité sortante, on a appris avec intérêt que les nouvelles constructions allaient rapporter 400 000 € par an. De là à penser qu'elles sont nécessaires au remboursement de leurs dettes, ceci expliquerait bien des choses.

Pour "Le Lognes de demain" : ("valoriser les atouts que possède Lognes") cette liste a apparemment soulevé la haine de la municipalité sortante. Grâce à elle, on connait un peu mieux les comptes de la Mairie : plus de 15 millions d'Euros de dettes. Sur quoi sont-elles gagées, puisque les collectivités territoriales n'ont normalement pas droit au crédit. Cela signifie que chaque Lognot, enfant ou retraité, doit 1 000 € pour sa ville. Le saviez-vous ?
Les chiffres des dépenses sont publics, encore faut-il aller les chercher. La démocratie est à ce prix, et nos ancêtres ont payé plus cher.

Pour "Ensemble, valorisons Lognes" (sic ! les mots sont à tout le monde et nous ne boudons pas notre plaisir) : quelques bonnes idées, dont la revalorisation de la zone d'activité, le retour en régie de la distribution d'eau, bien sûr préserver et développer les espaces verts à Lognes ou renforcer l'usage des poubelles.
Par contre, l’implantation des "parcours santé" le long des promenades des joggers a fait long feu partout ailleurs. Améliorer et développer ces promenades serait déjà une bonne chose, sur laquelle nous ne manquerons pas de revenir.
Quelques idées donc, que la municipalité ferait bien de reprendre à son compte. Mais avant de créer des cafés culturels associatifs, on pourrait déjà aider ceux qui existent déjà. Pourquoi les terrasses ne sont-elles pas mieux mises en valeur ? Un programme qui attend toujours sa mise en œœuvre ...

Ne laissons pas 6 ans se passer sans préparer de nouveaux projets. Ne laissons pas la gestion au fil de l'eau se continuer. Si vous doutez encore de l'action délétère de la Mairie, vous pouvez regarder les plans de la ville que l'on trouve à la gare RER : ils datent d'il y a quelques années et vous pouvez y admirer les espaces verts qui ont disparus ...

samedi 15 mars 2014

Elections municipales

Ne vous trompez pas de vote

C'est le moment de dire ce que nous voulons.
Valoriser Lognes, c'est orienter la ville vers le haut et non vers le bas comme le fait l'actuelle municipalité. C'est accepter que Lognes n'aie pas de centre, mais soit une cité-jardin, déconcentrée et peu dense. C'est accepter que la population ne croisse pas, mais que les espaces verts et les arbres augmentent. C'est demander que tout nouveau programme immobilier fasse l'objet d'un concours et présente une véritable qualité d'insertion paysagère.

Lognes n'est pas une ville-dortoir, c'est un urbanisme déconcentré. Chacun sait qu'il faut décentraliser et déconcentrer ; que le centralisme est une maladie française, un reste de la monarchie qui nous rend tous malades. Lognes est un essai en grande partie réussi d'une ville sans centre, sans "cœur de ville" comme ils disent, ces nostalgiques du garde-à-vous. C'est l'idée d'une réconciliation entre la ville et la nature, entre l'emploi (et il y a de l'emploi et de l'activité à Lognes) et la tranquillité. Les habitants ne s'y sont pas trompés et ne demandent pas l'animation qu'ils vont chercher à Paris ou ailleurs quand ils le désirent, pour revenir dans leur confort ensuite.

La Mairie actuelle a sponsoré les constructions récentes, et leurs nouveaux propriétaires ont bien à s'en plaindre : une conception étriquée, une réalisation défectueuse. Et c'est la Mairie qui a porté ces programmes indigents : une majorité de propriétaires bailleurs vont toucher des loyers sur le dos des lognots, sans entretenir ce qui s'annonce déjà comme de futures copropriétés dégradées.
Quand on voit que la Mairie se glorifie des constructions en cours, on voit le fossé d'incompréhension qui s'est créé avec les habitants ; le bulletin municipal est une forme de publicité qu'elle adresse à ses électeurs. Rien pour empêcher les scooters sur les espaces verts, rien pour empêcher les vols de vélos en plein jour à la gare : cette nullité n'a rien d'un humanisme. La vidéo-surveillance, qu'ils appellent maintenant la vidéo-protection, n'arrangera rien.

Sachons rappeler la vérité : on ne peut pas dire que la vie se soit améliorée à Lognes dans ces dernières années.

Pourquoi l'équipe actuelle nous tire-t-elle ainsi vers le bas ? Par bêtise et par paresse.
Nous avons la chance d'habiter dans un espace qui se distingue des banlieues envieuses de Paris, la chance de pourvoir joindre la ville et le paysage, la chance d'avoir une qualité de vie, la chance d'avoir un air plus pur. Ne les perdons pas.

En Tunisie comme en Ukraine, les peuples se lèvent contre la corruption. Il faut un effort de transparence, d'honnêteté et de frugalité. Il faut sortir le clan au pouvoir.

vendredi 21 février 2014

Votez !


Élections municipales

Allons voter ! Ceux qui seront élus dirigeront notre ville les 6 prochaines année en se justifiant de nos votes.

Et d'abord un point sur le tract de l'actuelle municipalité, que nous avons tous reçu : c'est du beau papier glacé, avec l'appui des principaux partis de notables, et un bel affranchissement basé sur l'état civil ... Il y en a qui ont les moyens, de toutes façon, c'est nous qui payons.

L'arrogance de ces gens qui sont là depuis 6 à 24 ans est incroyable. Qu'ont ils fait? Ils osent dire qu'ils ont préservé notre cadre de vie, après tous les châteaux forts qu'ils sont en train d'édifier. Ils se vantent de l'équipement et des services de la ville, alors qu'il faut aller à Torcy pour trouver une pharmacie ouverte le soir, que les espaces publics sont de moins en moins surs et entretenus, avec des dalles qui datent de l'origine de la ville et qui n'ont jamais été rescellées, par exemple. Regardez l'espace devant la Mairie : ce bassin à l'abandon depuis si longtemps. N'avez vous pas l'impression parfois de vous trouver dans une ville fantôme ? Chut, ne réveillez pas le Maire qui s'endort doucement. Autour de lui, ils parlent d'engagement, d'énergie et d'enthousiasme, et ils sont "collectivement fiers" de ce que nous soyons encore vivants (... malgré eux). Maintenant que les élections approchent, ils vont "venir à notre rencontre pour entendre nos préoccupations et construire un programme" ! Comme s'il n'aurait pas pu le faire pendant toutes ces années, et comme s'ils n'avaient pas déjà un programme : protéger leurs places. C'est quand même se moquer du monde. Laissons donc ces ombres raser les murs et disparaître.

Enjeux

De cette élection, quels sont les enjeux et quelles sont les possibilités ?
Plusieurs candidats nous citent. Mais nous ne sommes liés à aucun parti, à aucun candidat. Nous prenons au mot ces démocrates qui se dévouent pour la ville : c'est elle que nous défendons ! Nous ne sommes même pas forcément contre la municipalité sortante, malgré ses erreurs : tout le monde peut changer et au moins, elle connait un peu le terrain.

Mais nous espérons un changement. Il y a trop d'attentisme, trop de laisser-aller, trop de constructions et de trop mauvaise qualité, trop peu d'investissements, trop de bêtise aussi dans l'arrogance du bulletin municipal et dans les gestions catastrophiques (malgré 15 vice-présidents !). Et il y a trop de qualités encore à Lognes pour les laisser se perdre. Il y a trop de possibilités et d'ambitions pour baisser les bras.

Les politiques peuvent nous nuire beaucoup.

Que peuvent les politiques ? nous faire beaucoup de mal d'abord, comme nous l'avons vu ces dernières années, en laissant pourrir les questions de sécurité et d'espaces verts. En abandonnant les intérêts de leur ville devant ceux du SAN ou de la RATP. En nous écrasant d'impôts sans rétablir une saine gestion. En entretenant la mauvaise humeur autour d'eux, alors qu'une harmonie est possible.

Mais que peuvent-ils positivement ? Nous aider, nous accompagner, nous soutenir. C'est peu, mais c'est déjà beaucoup. Même si nous appelons à une ambition pour Lognes, ce sont les citoyens qui la porterons. Le dirigeant ne peut rien sans la cité. Notre projet est démocratique par lui-même : il s'agit d'écouter et de suivre les volontés des habitants. C'est notre ambition. Si le développement durable de notre cité-jardin peut reprendre sa marche, ce seront les habitants qui feront sa réussite, pas un homme (ou une femme) providentielle.

On voit bien qu'ils ne savent qu'interdire, limiter, contraindre et compliquer. En dix ans, le trajet du RER pour Paris s'est ralenti de dix minutes, et on ne parle pas de l'accès en voiture (ou en bus). Les transports se sont saturés. Les espaces verts ont diminués, il y a moins d'arbres, les sols étanches se sont multipliés, les promenades se sont refermées. La criminalité a augmenté, avec l'isolement. Les équipements ont vieillis plus vite qu'ils n'ont été entretenus. Les dettes et les impôts ont augmentés, tandis que la Ville en fait de moins en moins. Le fait asiatique de Lognes n'est toujours pas reconnu. Ils n'ont rendu les choses que plus chères et plus compliquées. Bien sûr, ceux qui ont les moyens ou qui sont favorisés par leur proximité avec les décideurs s'en sortent, mais le monde qu'ils nous font est de plus en plus dur, comme la criminalité le montre.

Il faut accepter la singularité de Lognes dans la ville nouvelle. Celle-ci était conçue sur un modèle multipolaire, et le pôle de Lognes est une réussite particulière : il faut le préserver et lui permettre de se renforcer. Lognes-les-lacs est la première ville asiatique de France.

Il faut s'opposer à la tendance naturelle de ces décideurs, comme de la RATP, qui considèrent que plus il y a de monde, plus ils sont puissants. Plus nous sommes nombreux, plus ils se sentent grands. Mais nous ne sommes pas des pions dans leur jeu de pouvoir. La Mairie n'est pas un poste honorifique ; ce n'est pas un tremplin vers une carrière nationale, ce n'est pas une retraite dorée et honorée ; ce doit être une mission d'intérêt public. Nous ne manquons pas de bénévoles consciencieux dans toutes nos associations. Pourquoi croire que les partis sont plus proche de nous, alors que tout nous montre le contraire.

- Il faut pousser la municipalité vers la qualité : qu'elle encourage et accompagne les réussites des habitants. Pourquoi les nouvelles constructions n'ont-elles pas fait l'objet de concours ?

- Il est incroyable que la municipalité n'ait pas suscité d'initiative de collaboration avec le développement exceptionnel de l'Asie. On pourrait par exemple envisager un centre d'enseignement des langues et cultures d'extrême orient.

En matière d'espace vert comme de lutte contre la délinquance ou d'aide à l'emploi, comme souvent, ce qui manque, c'est le courage.