dimanche 29 décembre 2013

Nos vœux pour cette nouvelle année (électorale) : une nouvelle municipalité, un peu plus à l'écoute des habitants, un peu plus ambitieuse.
Une nouvelle direction vers le développement durable.
Et surtout, beaucoup de Bonheur pour les Lognots en 2014 !

lundi 9 décembre 2013

Sécurité ...

On distingue souvent la sécurité et le sentiment de disposer de celle-ci. La réalité des faits divers nous est rappelée chaque jour par des média en mal de spectaculaire, tandis qu'elle nous est cachée par les administrations locales. Cette volonté de nous traiter comme des enfants n'est pas pour rien dans la sensation d'être en train de glisser d'une vie tranquille à un état de risques permanents, dans lequel l'état ne nous aidera pas. Ce pessimisme obligatoire est néanmoins contredit par quelques événements heureux. Ainsi, une amie qui a perdu son portefeuille devant la boulangerie du Cours des Lacs a été rappelée par la boulangère : quelqu'un avait rapporté le portefeuille et lui avait déposé : argent, papiers, rien ne manquait ... Un autre a fait un malaise dans le train, mais sa voisine l'a aidé et l'a accompagné à la Ratp de Noisy-Champs, où il a pu récupérer ...
Voilà qui redonne un peu de bonheur à Lognes :  il y a des gens honnêtes. C'est pourquoi il ne faut pas baisser les bras devant la petite délinquance de la place des Colliberts. C'est normal que celle-ci nous paraisse insupportable parce que nous savons qu'elle n'est ni normale, ni intelligente. S'il est vrai que la Police municipale doit laisser faire, je ne vois pas pourquoi nous payons nos impôts locaux. Est-il vrai que cette police a reçu des instructions pour ne pas contrevenir aux conducteurs de scooters ? Qui patrouille le soir ? Comment éviter que notre cité devienne un no-man's land ? Que penser du deal à ciel ouvert que chacun peut observer ?

dimanche 10 novembre 2013

Pollution de l'air

Extrait du Journal de l'environnement : http://www.journaldelenvironnement.net/
Attention : n'oublions pas que l'air intérieur de nos maisons et encore plus de nos voitures est quasiment toujours plus pollué que l'air extérieur : il a les mêmes polluants + les miasmes internes.

La pollution de l’air extérieur est classée cancérigène avéré 

(Article du 17 octobre 2013 par Marine Jobert)


Les Chinois paient un lourd tribut à la pollution de l'air.
(Greenpeace)
Humains des villes et des champs, sous toutes les latitudes, vous respirez un air extérieur qui peut vous rendre malades. C’est le message du Centre international de recherche sur le cancer, qui vient de classer comme cancérigène avéré la pollution de l’air extérieur. Rien de nouveau au plan scientifique, mais les implications politiques d’un tel classement sont réelles.
Le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) a classé, ce 17 octobre, la pollution de l’air extérieur, sur l’ensemble de la planète, comme cancérigène avéré (classe 1). Après une revue de littérature des dernières publications disponibles –environ 1.000 articles, portant sur l’état de santé de millions d’humains sur trois continents-, les experts ont conclu qu’il y a «suffisamment de preuves que l’exposition à la pollution de l’air extérieur provoque le cancer des poumons et favorise le cancer de la vessie». Les particules fines –l’un des principaux composants de l’air extérieur- ont été évaluées séparément et sont aussi classées cancérigènes pour les humains, tout comme le diesel en juin 2012. «Bien que la composition de la pollution de l’air et les niveaux d’exposition puissent varier puissamment d’un endroit à l’autre, les conclusions du groupe de travail concernent toutes les régions du globe», indique le Circ dans un communiqué. L’agence dépendant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publiera ses conclusions en détail, le 24 octobre, dans la revue médicale britannique The Lancet Oncology.
«Classer la pollution de l’air extérieur comme cancérigène pour les humains est une étape importante», a commenté Christopher Wild, médecin et directeur du Circ. «Il existe des solutions concrètes pour réduire la pollution de l’air, et au vu de l’ampleur de l’exposition mondiale, ce rapport devrait envoyer un signal fort à la communauté internationale pour qu’elle agisse sans délai.»

MÉLANGE CANCÉRIGÈNE 
Les conséquences délétères de la pollution de l’air sur les pathologies respiratoires et cardiaques sont également bien connues. Mais c’est l’intensité et la fréquence des épisodes de pollution qui ont évolué ces dernières années, notamment dans les pays industrialisés et densément peuplés. Les données les plus récentes, selon le Circ, font état du décès de 223.000 personnes, à travers le monde, du seul cancer des poumons, à cause de la pollution de l’air. «L’air que nous respirons est désormais pollué par un mélange de substances qui causent le cancer», explique Kurt Straif, médecin qui dirige le département du Circ chargé d’identifier les facteurs environnementaux susceptibles d’accroître le risque de cancer chez l’homme. «Nous savons maintenant que la pollution de l’air extérieur n’est pas seulement un risque majeur pour la santé en général, mais aussi une des causes environnementales principales des décès par cancer.»

EMISSIONS INDUSTRIELLES ET AGRICOLES 
Au lieu d’envisager la pollution polluant par polluant –diesel, solvants, métaux, poussières- les experts du Circ l’ont envisagée dans sa globalité. «Notre mission était d’évaluer l’air que chacun respire plutôt que de focaliser sur certains polluants atmosphériques», détaille Dana Loomis, médecin du Circ. «Les résultats obtenus vont tous dans la même direction: le risque de développer un cancer des poumons augmente significativement chez les gens exposés à la pollution de l’air.» Parmi les sources de ‘production’ de cette pollution, le Circ énumère les transports, les centrales électriques à flammes, les émissions industrielles et agricoles, le chauffage résidentiel et la combustion de matériaux pour faire la cuisine.

CONSTAT DIFFICILE À ASSUMER 
Des vues qui rejoignent celles portées par l’association française Respire. «C’est un constat qui va sûrement être très difficile à assumer pour les politiques, car s’ils l’acceptent, cela signifie que les situations dans lesquelles nous vivons ne sont pas acceptables», estime Thibaut Vonthron, le porte-parole de l’association pour Le Journal de l’Environnement. «Cela me fait penser aux annonces du Giec[1] sur le changement climatique: le premier rapport a fait l’effet d’une bombe, mais les politiques ont mis du temps à accepter ces conclusions. Après, on peut être dans le déni, mais le fait est que du point de vue scientifique, les choses sont dites clairement.»

CHÈRE POLLUTION 
Ce classement fait écho à la publication par l’Agence européenne de l’environnement (AEE) d’une étude qui met en évidence que 90% des urbains sont exposés régulièrement à des seuils de particules fines (PM 2,5) supérieurs aux recommandation de l’OMS (10 microgrammes par mètre cube d’air) et que 98% d’entre eux ont été exposés en 2011 à des concentrations d’ozone mesurées à des niveaux supérieurs aux seuils de recommandation de l’OMS. Le Commissariat général au développement durable (CGDD) a publié, en octobre, deux rapports qui analysent le coût de la pollution de l’air en général et des particules PM 2,5 en particulier pour le système de soins français (consultations, soins, médicaments, hospitalisations, indemnités journalières). La pollution atmosphérique coûte entre 0,8 et 1,7 milliards d'euros par an. Les seuls PM 2,5 engendrent des dépenses oscillant entre 20 et 30 Md€ par an.
[1] Giec: Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat

jeudi 17 octobre 2013

Grande banlieue ?

Dans "grande banlieue", il y a grande. Il ne faut pas l'oublier. Qu'est-ce qui est grand à Lognes : l'espace, les espaces verts, les dessertes automobiles, les oiseaux, la zone d'activité, l'aérodrome, les impôts locaux ... parce que nous sommes loin de Paris, que nous avons de l'espace et de la verdure, parce qu'on peut circuler et respirer.

Quand on vient de Paris par le RER, on sort de l'agglomération en passant le bois de champ. Par la voiture, passé le pont de Nogent la température baisse de 2 degrés ... S'ils continuent à densifier de ce côté-ci, si un jour ils lotissent le bois de champs, nous serons englobé dans la mégalopole. Nous n'habiterons alors plus qu'une petite banlieue, encore plus éloignée et pauvre que les autres, perdue dans l'océan de la pollution. Nous n'aurons plus de "Bonjour" et de "Merci", juste le stress et l'insécurité des zones enclavées ...

Nous ne sommes pas dans le "Grand Paris". Il faut accepter l'idée que Lognes ne doit pas devenir le 125è arrondissement d'une gigantesque capitale. Il vaut mieux être Lognots que Parisien de la dernière catégorie. Il faut choisir entre les deux, et si on choisit d'habiter le Grand Paris, il vaut mieux être au centre, car c'est ainsi que la France fonctionne.

Il y a une contradiction entre l'idée que l'on se fait d'une "grande banlieue", et la valorisation du lieu. Pourtant, cette contradiction n'existe que dans l'esprit de ceux qui sont obnubilés par Paris et qui ne pensent que selon le schéma trop français de la centralisation. Pour la qualité de vie, les français plébiscitent les villes moyennes, mais toutes les décisions et les investissements vont dans les grandes villes. Se défendre contre cette folie de la centralisation demande de l'énergie. La plupart d'entre nous acceptent des heures de transports sous le mépris de la RATP et de la SNCF, ce n'est pas en plus pour retrouver chez soi la foule et la saleté.

Voyez les "quatre commandements pour une ville désirable" (et durable)

jeudi 5 septembre 2013

A quoi ressemble Lognes

Lognes comporte des quartiers très différents, des pavillons, des immeubles collectifs, une zone d'activité importante, mais une image générale se dégage : c'est Lognes. Pour certains, ça ressemble à Noisiel ou à Torcy, mais ces deux villes n'ont ni la même structure, ni la même histoire. Chacune d'elles possède un centre ancien important et qui reste aujourd'hui éloigné de la ville nouvelle. La rue Jehan Scarron ressemble à certaines banlieues d'Amsterdam, tandis que l'allée Antonio Vivaldi fait plutôt penser à une petite ville d'Angleterre. Dans certaines rues, on est dans une petite ville de province, dans d'autres dans une banlieue américaine. De l'autre côté du RER A, on trouve une ville qui a été également créée de toute pièce, autour d'étangs et qui est célèbre pour ses espaces verts. Elle a été créé tout d'une pièce, comme Lognes, mais au XIXème siècle ; Il s'agit également d'une cité-jardin / ville nouvelle. C'est Le Vesinet. Peu de criminalité, peu d'encombrement, peu de pollution, c'est une domiciliation recherchée. Augmentons les espaces verts et nous serons Le Vesinet du XXème siècle. Extraits du site http://www.toutes-les-villes.com/

vendredi 5 juillet 2013

Questions

Construire l'avenir.
La ville de Lognes a été dessinée dans un grand plan pour la région parisienne, en même temps que le RER et l'autoroute A4. Elle a fait l'objet de concours d'urbanisme, de paysage et d'architecture. Arrivée au bon moment et accueillant une population en majorité asiatique, elle s'est développée harmonieusement. Trente ans après sa création, les arbres ont poussés, les bâtiments ont été entretenus et une seconde génération de Lognots fait qu'il y fait bon vivre. Puisque la ville est essentiellement construite, pourquoi ne pas placer cette ambition dans une continuation « par le haut » des projets d'origine ? Quelles réponses par rapport au développement durable ? Et par rapport à la démocratie locale ? Pourquoi les décisions d'implantations se prenne-t-elles en petit comité ? Quel avenir noue prépare donc cette municipalité dans l'opacité la plus totale et sans la moindre possibilité d'en discuter ?

Un peu d'ambition
Chaque année voit la surface des terres plantées diminuer. Au lieu de limiter l'étanchéité des sols, alors que le développement durable s'impose, la Ville se rapproche inéluctablement des zones de Noisy le Grand, maintenant célèbre pour sa criminalité. Pourquoi l'ambition des débuts n'a pas été portée plus loin ? Pourquoi, maintenant que la Ville est essentiellement bâtie, ne pas lancer de concours ouverts et publics vers une nouvelle direction « verte » ? N'y a-t-il pas de place pour de nouvelles plantations, pour de nouvelles promenades. En avez-vous assez de vivre dans un parc et préférez-vous les encombrements ?

samedi 25 mai 2013

Tract


Défendons notre cadre de vie
Ne laissons pas Lognes dépérir

Notre ville est une cité-jardin, dont les espaces sont vastes et aérés. On s'y promène avec plaisir. L'aération d'une telle cité-jardin suppose maintenu l'équilibre entre ses espaces verts, sa circulation et le nombre de ses habitants.

Ce caractère aéré est menacé. Ne laissons pas bétonner et fermer notre paysage. Refusons la banalisation.

La densification est à la mode : elle a ses avantages lorsqu'elle se conjugue avec la proximité de transports collectifs structurels. Densifier ne pourrait donc se faire ici qu'à l'abord immédiat de la gare, ce qui suppose la dégradation de cet espace vert et l'agrandissement du parking.

Perdre ce caractère de cité-jardin n'apporterait rien à Lognes. C'est une expérience d'urbanisme plutôt réussie qui mérite d'être entretenue et renommée. Les habitants peuvent à bon droit en être fier. Ne laissons pas des vandales gâcher ce qu'ils ne comprennent pas et qu'ils envient maladroitement.

Le Plan Local de l'Habitat établi pour le SAN ne tient pas compte des particularités de Lognes et l'englobe dans une unité qui va de Noisiel à Torcy, villes qui n'ont pas la même structure. Cette confusion porte à terme la destruction de notre qualité de vivre. On sait ainsi que le taux de criminalité croît avec l'accroissement de l'agglomération urbaine et l'augmentation de la population ne pourra se faire qu'au prix d'une plus grande clôture de nos espaces publics.

Notre ville est bâtie au milieu d'espaces verts et faite de traversées qu'il faudra fermer si la municipalité continue de vouloir augmenter la population.

Les villes voisines s'avancent vers la congestion : il y devient par exemple presque aussi difficile de garer sa voiture qu'à Paris. C'est ainsi qu'elles s'appauvrissent, en perdant leurs qualités ...

La transformation de l'A199 en boulevard urbain, avec les création de 3000 logements, va rendre insupportables les transports déjà saturées. Ce n'est pas la création d'une ligne de bus qui va évacuer le flux supplémentaire.

Il faut s'opposer à la tendance naturelle des politiques et de la RATP, qui considèrent que l'idéal des transports est leur remplissage maximum. Toute nouvelle construction devrait être précédée d'une amélioration correspondante des moyens de transport.

Maintenir la desserte et l'emploi sur place, voilà ce que ne devrait jamais oublier la municipalité.

Nous avons la chance de disposer d'un air plus pur que celui des cités denses. Protégeons-le. Ne diminuons pas nos espaces verts. Les espaces résiduels non encore construits doivent servir pour des installations de plein air, sportives par exemple. Ne laissons pas bétonner ces espaces naturels.

Le Plan Local de l'Habitat fixe les objectifs de construction de la ville. Tout le monde veut la mixité sociale et la satisfaction des besoins des citoyens. Mais il ne suffit pas de créer des logements sociaux et de faciliter l'accession sociale, il faut aussi proposer aux catégories supérieures de s'installer. Dans une ville qui comporte déjà beaucoup de logements sociaux, il faut permettre l'implantation de catégories supérieures et de logements de plus grandes tailles pour les enfants des citoyens qui, ayant un bon travail, veulent pouvoir s'installer auprès de leurs parents.

Les enfants grandissent et s'installent. Il faut leur laisser une possibilité de réussir leur ascension sociale en restant à Lognes comme propriétaires. Il faut aussi proposer aux catégories supérieures de s'installer.

Il faut entretenir correctement les lacs et leurs berges. Les lacs de Lognes offrent une richesse ornithologique à préserver. Il faut les vider périodiquement et les nettoyer. Pourquoi laisse-t-on les déchets du vandalisme s'accumuler au fond ?

Quitte à installer des radars automatiques en ville, il faudra supprimer plusieurs dos-d'âne bruyants, inefficaces et polluants.

Il ne sert à rien de limiter le stationnement à 45 minutes, si c'est pour y laisser stationner une voiture à vendre pendant 15 jours. Mieux vaut utiliser des règles faciles, comme la zone bleue, et les faire respecter.

La police municipale devrait sanctionner systématiquement les jets de déchets et les scooters bruyants. Il faut savoir faire la différence entre une bande d'amis qui s'installe sur une pelouse et une bande en maraude. Il y a beaucoup de poubelles à Lognes. On peut sans doute en rajouter quelques unes autour des espaces verts, mais il n'y a pas d'excuse à ne pas respecter la propreté des lieux publics. Même si ce respect n'est pas à la mode, et peut-être justement pour cela, il faut une action forte d'explication et de contrôle de cette propreté. La paix civile commence avec la propreté. Là aussi, il ne faut pas craindre de se démarquer.

La pollution visuelle des luminaires publics doit être supprimée, et ceux-ci remplacés, au fur et à mesure de leur usure, par des modèles qui n'éclairent pas le ciel.

Il faut installer une bordure de séparation pour empêcher les arrêts en double file dans les endroits où ils se produisent régulièrement. Il faut créer des places de stationnement là où celui-ci est saturé. En général, il faut tenir compte des pratiques des habitants et non les ignorer.

Le RER étant sur une voie unique, aucun train ne peut dépasser le précédent. Il est donc de bonne gestion, tant pour le débit que pour la continuité urbaine, que tous les trains soient omnibus. Cette organisation s'impose particulièrement dans la direction Chessy-Marne-La-Vallée, direction dans laquelle les trains se vident successivement. La Mairie doit intervenir vigoureusement dans ce sens auprès de la RATP.

Nous méritons une ville agréable !